Éducation des maitres
Quelle est la part du maitre dans la méthode d'Hubert Belou-Chapelle ?
Le devoir d'instruction du maitre porte sur plusieurs parties:
Apprendre les moeurs canines, c'est s'instruire sur la nature du chien, son comportement dans la normalité de l'état naturel. C'est grâce aux études de l'éthologue Hubert Belou-Chapelle que l'on connait l'état naturel du chien. Et c'est sur ces bases que l'on peut donc apprendre ce que sont - ou ne sont pas - les moeurs canines.
La maitrise des points de communication canins ne valent pas grand chose sans une bonne connaissance de ces moeurs. Ce sont ces dernières qui donnent du sens au langage des points sensoriels.
L'apprentissage des points de communication n'a de sens que dans le cadre d'un apprentissage simultané des moeurs. De plus, la position, l'état d'esprit et la précision du maitre sont aussi importants que le point lui-même. Il n'y a pas de mécanisation de l'appel au Lien Sensoriel, c'est pourquoi on parle de la part animale de l'homme qui doit entrer en ligne de compte pour que l'homme communique à son chien.
C'est grâce à l'apprentissage des moeurs et des instincts canins que l'on peut enfin aménager une juste place au chien au sein de la famille. Nous disposons de l'accès au langage par les points sensoriels, ce qui permet de s'adjoindre au chien, dans une communication non verbale, pour toute utilité attenante à son bien-être.
Beaucoup de comportements canins ne sont pas pris en compte par les propriétaires dans l'aménagement de la place du chien. Cela par ignorance, et parfois par renoncement.
Il est important de s'instruire de certains comportements qui ont complètement échappés aux éleveurs.
Prenons par exemple l'instinct d'orientation du chien, qui lorsqu'il se choisit un emplacement pour se coucher à un endroit précis, s'oriente vers quelques directions privilégiées bien définies, toujours les mêmes.
Non seulement ces directions de stabilisation obligatoires pour le bien-être et la stabilité du chien sont ignorées, mais l'est aussi l'interprétation relative aux implications de ce comportement.
Alors comment dans ce contexte de lacunes graves du monde canin, le chien peut-il espérer recevoir les aménagements qu'il mérite ? Pourtant les signes que les chiens ne manquent pas d'adresser à leurs maitres sont multiples et sensés.
Pour les plus hardis:
Les inculcations : sont les manipulations spécifiques qui servent dans un premier temps à activer les points sensoriels (voir partie Éthologie).
- Mais dans un second temps, les réinculcations, permettent de reconstruire les points de communication dont les instincts ont été effacés ou abimés. Les causes sont multiples et peuvent venir, entre autres, d'actes inconsidérés, comme les caresses renouvelées sur le poil du chien à des endroits servant à d'autres réserves sensorielles que l'échange de bien-être; mais aussi les "shampouinages", la coupe pure et simple des poils (...).
Ce procédé relève de l'analyse psychologique du chien et demande de bonnes connaissances en éthologie compartimentale ainsi qu'une bonne capacité d'observation.
--- Il ne sera jamais assez répété qu'on ne touche pas un chien n'importe où, et surtout pas sur le dos ou la partie arrière du train avant ! ---
- Passage sous obstacle -
Le devoir d'instruction du maitre porte sur plusieurs parties:

Les moeurs :
Apprendre les moeurs canines, c'est s'instruire sur la nature du chien, son comportement dans la normalité de l'état naturel. C'est grâce aux études de l'éthologue Hubert Belou-Chapelle que l'on connait l'état naturel du chien. Et c'est sur ces bases que l'on peut donc apprendre ce que sont - ou ne sont pas - les moeurs canines.
La maitrise des points de communication canins ne valent pas grand chose sans une bonne connaissance de ces moeurs. Ce sont ces dernières qui donnent du sens au langage des points sensoriels.
Les points de communication :
L'apprentissage des points de communication n'a de sens que dans le cadre d'un apprentissage simultané des moeurs. De plus, la position, l'état d'esprit et la précision du maitre sont aussi importants que le point lui-même. Il n'y a pas de mécanisation de l'appel au Lien Sensoriel, c'est pourquoi on parle de la part animale de l'homme qui doit entrer en ligne de compte pour que l'homme communique à son chien.
Les aménagements primordiaux :
C'est grâce à l'apprentissage des moeurs et des instincts canins que l'on peut enfin aménager une juste place au chien au sein de la famille. Nous disposons de l'accès au langage par les points sensoriels, ce qui permet de s'adjoindre au chien, dans une communication non verbale, pour toute utilité attenante à son bien-être.
Beaucoup de comportements canins ne sont pas pris en compte par les propriétaires dans l'aménagement de la place du chien. Cela par ignorance, et parfois par renoncement.
Il est important de s'instruire de certains comportements qui ont complètement échappés aux éleveurs.
Prenons par exemple l'instinct d'orientation du chien, qui lorsqu'il se choisit un emplacement pour se coucher à un endroit précis, s'oriente vers quelques directions privilégiées bien définies, toujours les mêmes.
Non seulement ces directions de stabilisation obligatoires pour le bien-être et la stabilité du chien sont ignorées, mais l'est aussi l'interprétation relative aux implications de ce comportement.
Alors comment dans ce contexte de lacunes graves du monde canin, le chien peut-il espérer recevoir les aménagements qu'il mérite ? Pourtant les signes que les chiens ne manquent pas d'adresser à leurs maitres sont multiples et sensés.
Pour les plus hardis:
L'analyse des besoins et des manques : l'analyse éthologique
Les inculcations : sont les manipulations spécifiques qui servent dans un premier temps à activer les points sensoriels (voir partie Éthologie).
- Mais dans un second temps, les réinculcations, permettent de reconstruire les points de communication dont les instincts ont été effacés ou abimés. Les causes sont multiples et peuvent venir, entre autres, d'actes inconsidérés, comme les caresses renouvelées sur le poil du chien à des endroits servant à d'autres réserves sensorielles que l'échange de bien-être; mais aussi les "shampouinages", la coupe pure et simple des poils (...).
Ce procédé relève de l'analyse psychologique du chien et demande de bonnes connaissances en éthologie compartimentale ainsi qu'une bonne capacité d'observation.
--- Il ne sera jamais assez répété qu'on ne touche pas un chien n'importe où, et surtout pas sur le dos ou la partie arrière du train avant ! ---

- Passage sous obstacle -