Résumé des livres d'Hubert Belou-Chapelle
Les 2 tomes d'éthologie canine de Hubert Belou-Chapelle suivent une logique de découverte du comportement canin,
dont une partie des exposés du premier livre trouvent leurs éclaircissements dans le second.
C'est pourquoi ils sont inséparables, faute de quoi une compréhension partielle aboutirait
à l'échec de la communication non verbale.
C'est en quelque sorte du plus pratique au plus théorique, que l'auteur nous entraine, un peu comme si il nous faisait part de son propre cheminement dans la pénétration du
comportement canin, pour finir en apothéose par une thèse sur la psychologie canine, base de l'analyse éthologique.
Dans l'idée même de psychologie, on retrouve bien-sûr ce qui n'apparaît nul-part ailleurs, c'est-à-dire la légitimité de l’utilisation du terme "psychologie" qui implique obligatoirement qu’il y ait communication dans les 2 sens. Il est montré en quoi la réponse à l’activation d’un lien communicatif via les points sensoriels est bien réelle, et donne donc lieu à un processus de discussion basé sur les moeurs canines.
Tous ceux qui - depuis peu - parlent de "psychologie" du chien ne sont pas sérieux, car ils ignorent en bloc tout le relatif du langage des points de communication rapportés aux moeurs.
Au premier tome, nous découvrons les points sensoriels exposés suivant leurs stades d'acquisition, tels qu'en bénéficierait le chien au sein de la portée de chiots.
Par "le sport canin" l'auteur met en place tout l'environnement permettant d'utiliser ces fameux points de communication.
Depuis l'identification du chien, via l'attribution "du nom du chien" pour le rappel, tel que la chienne-mère l'aurait fait à son chiot, jusqu'au pistage et bien plus encore, est montré comment les points de communication sont déclenchés par le maitre, un peu plus nombreux à chaque stade.
En parallèle sont exposés les phases comportementales en milieu naturel - appelées moeurs - relatives à chacun des points et stades considérés, par l'exemple du vécu de l'auteur.
En appliquant en pratique ce premier tome à son chien, ou à son chiot, on s'aperçoit rapidement de toute la puissance des instincts ainsi réveillés. Instincts qui servent le chien dans sa capacité à s'adjoindre sereinement à son maitre.
Au second tome, "L'Art de L'élevage", il s'agit d'approfondir l'apprentissage des moeurs, toujours par de nombreux exemples qui décrivent les comportements de la chienne-mère, du chiot ou du chien adulte à l'état naturel. Un certain nombre de sections relatives au premier tome, et dont le lecteur était tenu en haleine, sont alors élucidées, grâce à l'exposé du système communicatif nerveux.
Ce tome pose en particulier les bases d'un élevage sain qui prendrait en compte la nature ainsi révélée du chien et de ses besoins réels.
On prend conscience, au fur et à mesure que l'on progresse, à quel point les élevages, et autres dresseurs tout-venant, sont loin de suivre la ligne droite qui mène à la maitrise du chien; en tant que congénère à l'identique reconnu par le chien, non par la force du muscle ou de la voix, mais par la capacité à interagir avec son chien selon son langage.
Enfin la psychologie et la psychanalyse concluent ces deux oeuvres maitresses, dans des exposés d'une grande perspicacité et qui laissent clairement penser que de ces études ne sont exposés qu'une partie. Le reste sera donc peut-être à venir pour compléter ces extraordinaires découvertes.
M. Belou-Chapelle donne les clés pour communiquer dans les 2 sens : c'est-à-dire exposer au chien des « mots » dans son langage instinctif (ordres, commandements, partages de sensations, incitations, bien être, etc …) et en attendre d’autres en retour (positionnements de refus, d’acceptations, sensations de bien-être, mal-être, témoignages de satisfaction d’instinct, etc.).
Au-delà de toute considération théorique, sont données aux propriétaires de chien des capacités d'intervention hors du commun, qui préviennent toute compression ou déviation contre-nature, qui sont la source des retours à l'instinct primitif, c'est-à-dire "les accidents".
Le bien fondé de la relation homme-chien repose ainsi sur la bonne volonté du propriétaire à s'instruire de la vraie nature de son chien, et marquer la réalité de sa supériorité d'homme sur l'animal, en laissant au chien la liberté instinctive de reconnaitre en lui son maitre.
- Le chien est instinctivé pour le saut lancé, l'obstacle est effacé avec fluidité -
- La chienne est instinctivée aux compartiments mineurs, prête à sauter l'obstacle -
- La commande conclut le réflexe -
C'est en quelque sorte du plus pratique au plus théorique, que l'auteur nous entraine, un peu comme si il nous faisait part de son propre cheminement dans la pénétration du
comportement canin, pour finir en apothéose par une thèse sur la psychologie canine, base de l'analyse éthologique.
Dans l'idée même de psychologie, on retrouve bien-sûr ce qui n'apparaît nul-part ailleurs, c'est-à-dire la légitimité de l’utilisation du terme "psychologie" qui implique obligatoirement qu’il y ait communication dans les 2 sens. Il est montré en quoi la réponse à l’activation d’un lien communicatif via les points sensoriels est bien réelle, et donne donc lieu à un processus de discussion basé sur les moeurs canines.
Tous ceux qui - depuis peu - parlent de "psychologie" du chien ne sont pas sérieux, car ils ignorent en bloc tout le relatif du langage des points de communication rapportés aux moeurs.
Résumé :
Au premier tome, nous découvrons les points sensoriels exposés suivant leurs stades d'acquisition, tels qu'en bénéficierait le chien au sein de la portée de chiots.
Par "le sport canin" l'auteur met en place tout l'environnement permettant d'utiliser ces fameux points de communication.
Depuis l'identification du chien, via l'attribution "du nom du chien" pour le rappel, tel que la chienne-mère l'aurait fait à son chiot, jusqu'au pistage et bien plus encore, est montré comment les points de communication sont déclenchés par le maitre, un peu plus nombreux à chaque stade.
En parallèle sont exposés les phases comportementales en milieu naturel - appelées moeurs - relatives à chacun des points et stades considérés, par l'exemple du vécu de l'auteur.
En appliquant en pratique ce premier tome à son chien, ou à son chiot, on s'aperçoit rapidement de toute la puissance des instincts ainsi réveillés. Instincts qui servent le chien dans sa capacité à s'adjoindre sereinement à son maitre.
Au second tome, "L'Art de L'élevage", il s'agit d'approfondir l'apprentissage des moeurs, toujours par de nombreux exemples qui décrivent les comportements de la chienne-mère, du chiot ou du chien adulte à l'état naturel. Un certain nombre de sections relatives au premier tome, et dont le lecteur était tenu en haleine, sont alors élucidées, grâce à l'exposé du système communicatif nerveux.
Ce tome pose en particulier les bases d'un élevage sain qui prendrait en compte la nature ainsi révélée du chien et de ses besoins réels.
On prend conscience, au fur et à mesure que l'on progresse, à quel point les élevages, et autres dresseurs tout-venant, sont loin de suivre la ligne droite qui mène à la maitrise du chien; en tant que congénère à l'identique reconnu par le chien, non par la force du muscle ou de la voix, mais par la capacité à interagir avec son chien selon son langage.
Enfin la psychologie et la psychanalyse concluent ces deux oeuvres maitresses, dans des exposés d'une grande perspicacité et qui laissent clairement penser que de ces études ne sont exposés qu'une partie. Le reste sera donc peut-être à venir pour compléter ces extraordinaires découvertes.
Conclusion :
M. Belou-Chapelle donne les clés pour communiquer dans les 2 sens : c'est-à-dire exposer au chien des « mots » dans son langage instinctif (ordres, commandements, partages de sensations, incitations, bien être, etc …) et en attendre d’autres en retour (positionnements de refus, d’acceptations, sensations de bien-être, mal-être, témoignages de satisfaction d’instinct, etc.).
Au-delà de toute considération théorique, sont données aux propriétaires de chien des capacités d'intervention hors du commun, qui préviennent toute compression ou déviation contre-nature, qui sont la source des retours à l'instinct primitif, c'est-à-dire "les accidents".
Le bien fondé de la relation homme-chien repose ainsi sur la bonne volonté du propriétaire à s'instruire de la vraie nature de son chien, et marquer la réalité de sa supériorité d'homme sur l'animal, en laissant au chien la liberté instinctive de reconnaitre en lui son maitre.
- Le chien est instinctivé pour le saut lancé, l'obstacle est effacé avec fluidité -
- La chienne est instinctivée aux compartiments mineurs, prête à sauter l'obstacle -
- La commande conclut le réflexe -
